Réponse du catéchumène : Deux principales : la première regarde mes devoirs, la seconde mes espérances.

D.     Quelle conclusion pour vos devoirs tirez-vous des bontés divines ?

R.      Un être bon est digne qu’on l’aime. Dieu est le meilleur de tous les êtres ; il est le plus digne d’amour.

D.     Mais quelle relation y a-t-il de vos devoirs, avec l’amour que les bontés de Dieu demandent de vous ?

R.      Je ne saurais aimer Dieu sans chercher à lui plaire, et sans lui témoigner mon amour par une parfaite obéissance à ses volontés.

D.     Quelle conclusion pour vos espérances tirez-vous des bontés divines ?

R.      Quand je suis bien convaincu que Dieu est bon, je me crois fondé à espérer qu’il m’accordera tout ce qui est nécessaire pour mon bonheur.

D.     Quel est le plus grand bonheur que vous espérez ?

R.      C’est une vie immortelle après ma mort.

D.     Marquez plus particulièrement comment l’idée des bontés divines établit l’espérance que vous avez d’une bienheureuse immortalité.

R.      C’est qu’une immortalité bienheureuse est le plus grand de tous les biens, et celui que je désire avec le plus d’ardeur. Ce désir est aussi inséparable de moi que moi-même, mais ce désir serait pour moi une source abondante de malheurs si je devais périr lorsque je meurs. Plus je désirerais être heureux après la mort, plus je serais misérable d’être condamné à mourir pour toujours. Il n’est pas possible que l’Etre bon m’ait formé avec un désir de ce genre, s’il n’avait dessein de le satisfaire. La bonté de Dieu fonde donc l’espérance que j’ai d’une bienheureuse immortalité.

On chantera après cette Section le dernier verset du Psaume 7.